Le décret REUSE est un cadre réglementaire français qui vise à encourager la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pour des usages agricoles, industriels, ou urbains. Cette réglementation établit les normes de qualité et les procédures à suivre afin de protéger la santé et l’environnement tout en optimisant les ressources en eau.
Essentielle pour préserver l’eau douce, la réutilisation des eaux usées contribue à la durabilité industrielle, agricole et urbaine.
Découvrez dans cet article les avantages, les réglementations, les technologies et les solutions, autour de cette pratique de plus en plus fondamentale pour le “recyclage” de la ressource en eau et la “réutilisation” d’eaux usées traitées, ainsi que l’importance du concept de “Reuse”.
L’industrie est l’un des plus grands consommateurs d’eau au monde, représentant environ 25% de la demande globale. La réutilisation des eaux usées traitées dans ce secteur offre une opportunité pour réduire la consommation d’eau douce et améliorer la durabilité des activités industrielles. En période de sécheresse, cette pratique permet également de pérenniser les opérations industrielles.
Les avantages de cette approche sont multiples, allant de la réduction des coûts de traitement de l’eau à la diminution de la pression sur les ressources naturelles. La réutilisation de l’eau peut être optimisée grâce à des technologies avancées et à des études de cas réussies, comme nous le verrons dans les sections suivantes.
Les technologies de traitement des eaux usées pour les usages industriels sont variées et sophistiquées. Les systèmes de traitement multi-barrières permettent de produire une nouvelle ressource quasi inépuisable à partir des eaux usées. La désinfection des eaux usées traitées peut se faire par irradiation UV et/ou par des moyens chimiques, garantissant ainsi une eau propre et sécurisée pour une réutilisation industrielle.
Les eaux industrielles, souvent contaminées par des produits chimiques, nécessitent des technologies spécialisées pour leur traitement avant réutilisation. Ces technologies permettent non seulement de purifier l’eau mais aussi de récupérer des éléments précieux, contribuant ainsi à une économie circulaire.
Des études de cas industrielles montrent que la maîtrise des concentrations de calcium, de magnésium et de silice est indispensable pour limiter les risques liés à l’utilisation d’eau recyclée dans les chaudières industrielles. En contrôlant ces paramètres, les industries peuvent éviter les problèmes de corrosion et de dépôts, assurant ainsi une utilisation sûre et efficace de l’eau recyclée.
L’agriculture est le plus grand consommateur d’eau au monde, représentant environ 70% de la demande globale. La réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole offre une solution durable face à la raréfaction des ressources en eau douce, exacerbée par les sécheresses et le changement climatique. En utilisant des eaux usées traitées, les agriculteurs peuvent non seulement conserver l’eau douce mais aussi améliorer la sécurité alimentaire.
Cette pratique présente des avantages économiques et environnementaux significatifs. Les eaux usées traitées contiennent souvent des nutriments bénéfiques pour les cultures et la biodiversité, réduisant ainsi le besoin en engrais chimiques. De plus, la réutilisation de ces eaux permet de limiter l’utilisation de pesticides et autres intrants toxiques, protégeant ainsi les sols et les cultures.
Les avantages économiques et environnementaux de la réutilisation des eaux usées en agriculture sont nombreux:
Les eaux usées traitées contiennent des matières organiques qui peuvent limiter l’utilisation de pesticides et autres intrants toxiques, ce qui a des impacts positifs sur la santé publique. De plus, la mise en œuvre de la réutilisation des eaux usées peut aider à diminuer les coûts associés au traitement et à la distribution de l’eau.
Des exemples concrets montrent que l’eau usée traitée est plus riche en éléments nutritifs, réduisant ainsi le besoin en engrais pour les cultures. Cette richesse en nutriments permet non seulement d’améliorer les rendements agricoles mais aussi de réduire les coûts liés à l’achat d’engrais chimiques, offrant ainsi une solution économique et écologique pour l’irrigation agricole.
En milieu urbain, la réutilisation des eaux usées traitées issues par exemple de l’eau de pluie peut être appliquée à des usages non-potables tels que l’arrosage des espaces verts et le nettoyage des rues. Cette pratique permet de réduire la consommation d’eau potable, préservant ainsi les ressources en eau douce pour des usages plus critiques. Les eaux usées traitées peuvent également être utilisées pour des applications comme l’arrosage des espaces verts, le nettoyage des canalisations d’assainissement, la climatisation des bâtiments, le loisir pour les golfs, le lavage des voiries et des véhicules.
La mise en œuvre de cette pratique nécessite une infrastructure adéquate, incluant un réseau double de distribution pour éviter la contamination. De plus, des exigences strictes en matière de désinfection et de contrôle de la qualité sont essentielles pour garantir la sécurité de ces usages.
Un réseau distinct du réseau d’eau potable est indispensable pour la distribution des eaux usées traitées. Cette infrastructure inclut des systèmes de distribution spécifiques qui empêchent toute contamination croisée avec l’eau potable.
Les eaux noires, contenant des matières fécales et de l’urine, nécessitent un traitement complexe avant d’être réutilisées pour des usages non potables.
Les exigences de sécurité et de qualité pour les usages urbains non-potables incluent un traitement complémentaire de filtration et de désinfection après le traitement biologique.
Un contrôle strict et régulier des systèmes de distribution est préconisé pour garantir la qualité microbiologique de l’eau. Ces mesures assurent que les eaux usées réutilisées sont sûres pour les applications urbaines, protégeant ainsi la santé publique.
La réutilisation des eaux usées pour l’eau potable est une pratique prometteuse mais techniquement complexe. Elle nécessite des méthodes avancées pour éliminer les contaminants et garantir la sécurité sanitaire de l’eau produite. Bien que cette approche soit adoptée dans certaines régions, elle fait face à des contraintes psychologiques et culturelles, car les eaux usées sont souvent perçues comme malsaines et irréversiblement contaminées.
Certaines villes dans le monde sont déjà alimentées par des schémas de réutilisation non planifiée des eaux usées, démontrant la faisabilité et la sécurité de cette pratique. Cependant, pour une adoption plus large, il est essentiel de surmonter les obstacles réglementaires et d’obtenir l’acceptation publique, notamment en ce qui concerne la gestion des projets du plan eau promulgué par le président de la république française.
Les processus de traitement avancé pour rendre l’eau potable incluent plusieurs étapes fondamentales :
Ces étapes sont essentielles pour éliminer les particules solides et les matières organiques. Ensuite, la désinfection par ozonation ou UV est utilisée pour neutraliser les virus et les bactéries pathogènes.
Des technologies comme l’osmose inverse et la filtration membranaire, telles que l’ultrafiltration et la nanofiltration, sont également couramment utilisées pour éliminer les contaminants microbiologiques et chimiques. Ces techniques assurent que l’eau produite est sûre pour la consommation humaine, répondant aux normes de qualité les plus strictes.
Les cadres réglementaires pour l’eau potable issue des eaux usées traitées doivent assurer des niveaux de sécurité sanitaire compatibles avec les normes nationales et internationales. L’acceptation publique est souvent un obstacle majeur à surmonter, nécessitant des campagnes d’information et de sensibilisation pour rassurer les consommateurs sur la qualité et la sécurité de l’eau réutilisée.
Des panneaux d’information dans les espaces publics utilisant des eaux usées traitées peuvent également aider à informer le public.
La réglementation et les opportunités des eaux usées traitées REUT visent à optimiser la gestion des eaux usées et à encourager leur réutilisation dans divers secteurs.
L’arrêté du 2 août 2010 REUT a fixé les bases relatives à l’utilisation d’eaux issues du traitement d’épuration des eaux résiduaires urbaines pour l’irrigation de cultures ou d’espaces verts.
En 2014, l’arrêté du 25 juin 2014 a modifié l’arrêté du 2 août 2010 relatif à l’utilisation d’eaux issues du traitement des eaux usées résiduaires urbaines pour l’agriculture ou d’espaces verts.
Ensuite le décret n° 2022-336 du 10 mars 2022 relatif aux usages et aux conditions de réutilisation des eaux usées traitées a été émis.
Le décret REUSE, en lien avec le Plan Eau présenté par le Président de la République le 30 mars 2023, vise à promouvoir la réutilisation de l’eau pour répondre aux défis croissants liés à la gestion des ressources en eau en France. L’objectif est de favoriser l’utilisation des eaux usées traitées, notamment pour l’irrigation agricole, les usages industriels, ou encore les usages urbains, afin de répondre aux défis posés par les pénuries d’eaux et les changements climatiques.
Dans l’optique d’impulser une transition vers une économie circulaire de l’eau, tout en mettant l’accent sur la protection de la santé publique, une avancée législative significative a été initiée par les membres influents du gouvernement français. Christophe Béchu, à la tête du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et ses homologues, Aurélien Rousseau en charge de la Santé et de la Prévention, Agnès Firmin Le Bodo, responsabilisée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé, ainsi que Sarah El Haïry, dédiée à la biodiversité, se sont unis pour promulguer le décret n° 2023-835 du 29 août 2023 relatif aux usages et aux conditions d’utilisation des eaux de pluie et des eaux usées traitées. Cette évolution du texte législatif des ministres du gouvernement ambitionne de décomplexifier les démarches administratives associées à la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), une mesure visionnaire pour l’environnement et le bien-être des citoyens.
L’arrêté du 14 décembre 2023 est relatif aux conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage d’espaces verts. Un nouvel arrêté du 28 décembre 2023 a précisé les seuils de qualité pour les eaux usées traitées reut selon les usages et les cultures, permettant l’utilisation d’eau de moindre qualité avec des mesures de sécurité supplémentaires.
Ces réglementations offrent des opportunités pour améliorer les efforts de conservation de la ressource en eau et pour aider les agriculteurs à accéder à des sources d’eau sûres pour l’irrigation des cultures.
La publication décret REUSE n° 2024-33 du 24 janvier 2024 établit des normes spécifiques pour l’utilisation des eaux traitées dans le secteur alimentaire, garantissant ainsi la santé publique.
L’objectif est d’établir des normes spécifiques et des pratiques pour l’utilisation des eaux traitées, permettant que certaines eaux recyclées soient utilisées comme ingrédients dans la production alimentaire. Pour obtenir l’autorisation de production et d’utilisation, un dossier doit être soumis au préfet avec des informations détaillées et une évaluation des risques sanitaires et environnementaux.
La qualité des eaux usées traitées est surveillée par l’établissement de production et l’établissement d’utilisation, avec une surveillance renforcée pendant les deux premières années de l’autorisation. Ces mesures assurent que les eaux réutilisées respectent les normes sanitaires les plus strictes.
Les eaux réutilisées peuvent être classifiées en fonction de leur qualité et de leur utilisation prévue, comme l’irrigation ou les applications industrielles. La qualité des eaux réutilisées est classée en quatre catégories selon le décret des eaux usées traitées reut : A, B, C et D, basées sur des paramètres analytiques.
Les usages autorisés excluent certains usages domestiques et d’agrément, garantissant la sécurité sanitaire.
Les technologies de filtration sont essentielles pour traiter les eaux usées avant leur réutilisation. Elles permettent d’éliminer les impuretés et contaminants, assurant ainsi la qualité de l’eau réutilisée. Les systèmes de filtration incluent la filtration grossière, granulaire et membranaire, chacune visant à éliminer différents types de contaminants.
Ces technologies sont déterminantes dans le traitement des eaux usées, rendant l’eau sécurisée pour divers usages.
La filtration grossière est utilisée pour enlever les grosses particules des eaux usées avant les étapes de traitement plus fines. Cette technologie utilise généralement des grilles ou tamis pour éliminer les matières en suspension.
Les systèmes de filtration grossière sont indispensables pour préparer l’eau aux traitements plus avancés.
La filtration granulaire utilise des filtres à sable pour une clarification de l’eau plus poussée. Les filtres granulaires peuvent être multicouches, combinant différents matériaux pour une meilleure capacité de rétention des matières en suspension.
Ce type de filtration est particulièrement efficace pour éliminer les solides en suspension de petite taille et les impuretés organiques.
La filtration membranaire élimine les matières en suspension sans turbidité ainsi qu’une partie des bactéries et des virus. Cette méthode peut retenir des nutriments bénéfiques ou éliminer des microalgues selon les besoins spécifiques de réutilisation de l’eau.
Les membranes utilisées sont capables de filtrer des micropolluants comme les virus et les bactéries, assurant ainsi une eau de haute qualité.
La réutilisation des eaux usées permet de réduire les prélèvements dans les nappes phréatiques, notamment en zone littorale. Cette pratique contribue à maintenir des niveaux satisfaisants des nappes phréatiques, évitant ainsi la détérioration des eaux souterraines. En période de sécheresse, l’eau usée dépolluée peut être utilisée pour recharger les eaux souterraines, offrant ainsi une solution durable pour la gestion de l’eau.
Pour intégrer la réutilisation des eaux usées dans la gestion des nappes phréatiques, il est essentiel d’améliorer le traitement des eaux dans les stations d’épuration (STEP). Cette stratégie permet de conserver les ressources en eau, réduire la demande en eau douce et diminuer les coûts associés au traitement et à la distribution.
La réutilisation des eaux usées traitées permet de réduire le stress hydrique mondial, affectant actuellement plus de 40% de la population. En maintenant un niveau satisfaisant des nappes phréatiques, cette pratique protège les eaux souterraines . Elle contribue à la conservation des ressources naturelles et à l’adaptation au changement climatique.
Comparée à la désalinisation de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées est une option plus écologique et moins polluante.
Pour intégrer la réutilisation des eaux usées dans la gestion des nappes phréatiques, des stratégies de mise en œuvre efficaces sont nécessaires. Cela inclut l’amélioration des processus de traitement dans les stations d’épuration et l’adoption de pratiques durables.
Les eaux usées traitées peuvent également être déversées dans des zones côtières sans risque pour l’environnement, offrant ainsi une méthode de gestion plus durable que le dessalement de l’eau de mer.
En France, moins de 1% des eaux usées sont recyclées, mais la situation est différente dans d’autres pays comme Israël (90%) et l’Espagne (14%). Le changement climatique et la croissance démographique poussent à revoir les modèles de gestion de l’eau pour un accès durable. La réutilisation des eaux usées traitées s’inscrit dans l’économie circulaire en optimisant les flux d’eau de leur conception à leur fin de vie.
Les défis de la réutilisation des eaux usées incluent la gestion des perceptions publiques et la mise en place de réglementations strictes. Cependant, les perspectives d’évolution sont prometteuses, avec des initiatives visant à multiplier par six les volumes d’eaux usées recyclées dans les prochaines années.
Les eaux usées traitées peuvent contenir des micro-organismes pathogènes et des substances chimiques organiques et minérales potentiellement toxiques. Un contrôle et une surveillance régulière des eaux usées traitées sont nécessaires pour en garantir la sécurité.
La santé publique est donc un enjeu majeur dans la réutilisation des eaux usées, nécessitant des mesures rigoureuses pour protéger les consommateurs.
Les perspectives d’évolution de la réutilisation des eaux usées sont encourageantes. La Commission européenne vise à multiplier par six les volumes d’eaux usées recyclées afin de réduire la pression sur les ressources en eau. Cette initiative s’aligne avec les objectifs du Green Deal européen, soutenant ainsi une gestion plus durable et efficace de l’eau.
Le décret REUSE impose des normes strictes de suivi et de gestion des débits d’eau pour garantir la sécurité et l’efficacité des pratiques de réutilisation. Les débitmètres à ultrasons se révèlent être des outils indispensables dans ce contexte. Grâce à leur capacité à mesurer avec précision les débits sans contact direct avec le liquide, ils permettent une surveillance continue et fiable des volumes d’eau réutilisée. Leur installation facile et leur maintenance réduite en font des dispositifs idéaux pour les installations de traitement des eaux.
Ces débitmètres offrent des données en temps réel, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et l’optimisation des systèmes de réutilisation. En intégrant la technologie des débitmètres à ultrasons dans les systèmes de gestion de l’eau, les entreprises peuvent répondre aux obligations réglementaires tout en améliorant leur efficacité opérationnelle et leur durabilité environnementale.
Les débitmètres à ultrasons non intrusifs utilisent la technologie du signal ultrasonore de temps de transit pour mesurer le débit des eaux usées industrielles sur n’importe quelle taille de tuyauterie. Ces compteurs d’eau permettent une mesure précise du débit pour le suivi en temps réel des consommations d’eau. Avec une protection IP64, ces dispositifs sont résistants à la poussière et aux projections d’eau, assurant ainsi une mesure fiable et sécurisée des débits d’eau.
Les débitmètres à ultrasons peuvent mesurer le débit de l’alimentation en eau potable, les stations de traitement d’eaux usées, et les systèmes d’irrigation. Les capteurs à pinces permettent une installation facile et une flexibilité exceptionnelle pour diverses applications agricoles.
Les débitmètres à ultrasons à montage fixe, comme le débitmètre Time Delta-C de Fuji Electric, offrent une adaptabilité exceptionnelle à une variété de systèmes industriels, avec des diamètres de canalisations allant de 13 à 6000 mm. Ces dispositifs sont idéaux pour la gestion urbaine des ressources en eau, permettant une mesure précise et fiable des débits, essentielle pour optimiser l’utilisation de l’eau dans les environnements urbains.
Les débitmètres ultrason clamp-on non intrusifs possèdent de nombreux avantages pour la mesure et la surveillance du débit de l’eau potable. Les bénéfices des débitmètres ultrasoniques incluent l’absence de coupure de la tuyauterie et l’absence de risque de contamination du fluide.
Leur utilisation garantit la qualité de l’eau et la sécurité des consommateurs.
La réutilisation des eaux usées est une solution prometteuse pour répondre aux défis mondiaux de gestion de l’eau. Des usages industriels à l’irrigation agricole, en passant par les applications urbaines et l’eau potable, cette pratique offre des avantages économiques, environnementaux et sanitaires considérables. Le développement des technologies de traitement et de filtration avancées, combinées à une réglementation stricte et à des dispositifs de mesure précis comme les débitmètres à ultrasons, assurent la sécurité de la qualité de l’eau et l’efficacité de la réutilisation des eaux usées.
En adoptant ces pratiques en France, nous pouvons réduire notre dépendance à l’eau douce, protéger les ressources naturelles et garantir un avenir durable. Le reyclage des eaux usées représente non seulement une nécessité mais aussi une opportunité pour repenser notre gestion de l’eau et bâtir un monde plus résilient et respectueux de l’environnement.
